Profanation d’un monument historique : la chapelle Notre-Dame-des-Anges

Saisine du procureur de la République par les Archives Nationales[Retour sommaire]

Les Archives Nationales ont saisi le procureur de la République du Tribunal de grande instance de Bobigny pour la détérioration du plan de la Chapelle Notre-Dame-des-Anges.

Lettre Archives Nationales

Plan de la Chapelle Notre-Dame-des-Anges falsifié[Retour sommaire]

Le plan qui a été falsifié aux Archives Nationales porte la cote n° 273AP/37.

Plan notre Dame de Anges

Plan aquarellé original de l'église de Rochemaure conservé aux Archives nationales (273AP/37) : « Quatre fenêtres ont été découpées, à une époque indéterminée, dans le document original à l'emplacement de quatre des six chapelles de l'église. Le document original a ensuite été contrecollé sur deux feuilles de papier fort appliquées au verso qui viennent combler les parties évidées : c'est dans ces fenêtres, sur ces feuilles ajoutées, qu'ont été inscrits les noms suivants, d'une encre grise qui diffère de l'encre utilisée initialement : « Chapelle de Mr du Verdier », « Chapelle de Mr Cheynet de Beaupré », « Chapelle de Mr de Jovyac » et « Chapelle de Mr Chambon d'Espenel ». » Archives nationales de la République française

Une chapelle profanée[Retour sommaire]

La Chapelle Notre-Dame-des-Anges[1] inscrite à l’inventaire des monuments historiques[2] profanée

Ci-dessus, des inscriptions « Cheynet de Beaupré » rajoutées dans une chapelle interne.


Ci-dessus, une stèle rajoutée dans la chapelle comportant le nom de « Cheynet de Beaupré ».



A l'extérieur, jouxtant la chapelle, une stèle « Cheynet de Beaupré » a été apposée sur la tombe de
- Jean-André Cheynet 1814-1898
- Marie-Madeleine Barral épouse Cheynet 1806-1892
- Eugénie-Eulalie Cheynet épouse Delhoste 1852-1879

 

Notes et références[Retour sommaire]

1. Page de la chapelle Notre-Dame-des-Anges sur le site de la ville de Rochemaure

2. Centre des monuments nationaux